« Sur le plan personnel, cette journée du 15 juin a été très formatrice. On acquiert des compétences qui nous serviront le reste de notre vie professionnelle. Comme le fait de développer ses idées, d’apprendre à les véhiculer. C’est très gratifiant. »
Hugo Matusalem, élève de terminale du lycée Monge
« Si je caricature un peu, avant on considérait que les jeunes n’étaient pas aptes à réfléchir sur l’organisation de la cité, que les adultes étaient les seuls sachants. Inclure les jeunes dans l’écriture de la politique jeunesse, ça signifie que les décisions ne viennent plus d’en haut mais qu’elles sont décidées ensemble, collectivement. Les jeunes sont désormais sur un pied d’égalité avec les élus. »
Sylvie Koska, adjointe au maire de Chambéry et responsable des ressources humaines et de la démocratie participative
« La consultation « Chambéry connectée jeunes » a constitué une occasion inédite à Chambéry de faire entendre la voix des jeunes de 11 à 25 ans.
Il s’agissait pour nous, élu(e)s, d’une démarche ambitieuse autant qu’un pari risqué et nos attentes étaient fortes tant la défiance à l’égard du politique et les représentations sur la jeunesse demeurent présentes.
Avec ce Forum, ce sont aussi des barrières qui sont tombées à travers des échanges sincères, respectueux et constructifs entre les nombreux jeunes présents, les professionnels de la jeunesse et les élus. L’instauration de ce dialogue constitue un acquis important du Forum que nous souhaitons renouveler régulièrement ces prochaines années.
Forts de cette expérience, de la richesse des réflexions et des propositions qui ont émergé, nous prenons l’engagement de mettre en œuvre une politique jeunesse volontariste qui réponde aux attentes des jeunes et que nous construirons ensemble, dans une démarche participative de long terme. »
Michel Dantin, maire de Chambéry
« Ce qui est intéressant, dans cette étude, c’est de remettre à plat notre politique jeunesse, de connaître les sujets d’attente de la génération montante. Ont-ils des attentes nouvelles ? Ont-ils des expressions nouvelles ? »
Michel Dantin, maire de Chambéry
« On n’est pas habitués à prendre la parole sur des sujets aussi pointus, donc ça prend un peu de temps, pour tout le monde, de se sentir partie prenante du débat. Finalement, on avait tous quelque chose à dire, à proposer. »
Keren Houndjo, étudiante à la faculté Jacon Bellecombette
« Nos lycéens veulent comprendre ce qu’ils peuvent demander et attendre d’une mairie. Ils veulent connaître le travail concret des élus pour ne pas être hors-sujet et faire des propositions réalistes. »
Leila Legrand, CPE du lycée Monge
« Notre ville a beaucoup de structures, de clubs sportifs, une très grande variété d’activités sportives proposées. Pour autant, est-ce que les jeunes s’y retrouvent, ou pas ? Est-ce qu’il y a des points de blocage, est-ce qu’il y a des freins ? Et puis surtout, c’est aussi ça l’intérêt de la démarche, y a-t-il des sujets où on est à côté ? »
Michel Dantin, maire de Chambéry
« On s’est rendu compte que les jeunes avaient envie de parler. C’est la bonne surprise. Une fois qu’ils se sentent à l’aise, on ne peut souvent plus les arrêter. La plupart sont contents de venir, contents de donner leur avis. En réalité, on a pas mal d’idées préconçues sur la façon dont les jeunes vont accueillir la démarche. On s’imagine qu’ils ne veulent pas s’engager, qu’ils n’ont pas l’esprit citoyen. C’est faux, je l’ai constaté à chaque atelier organisé ici. »
Assia Driss, référente et conseillère référente « citoyenneté » à la Mission Locale Jeunes de Chambéry
« Leur crainte est qu’on reformule leurs questions et attentes, que la mairie passe leurs idées à la moulinette. Ils craignent que leur parole soit transformée. »
Jean-Michael Hertemann, Ecole de la Deuxième Chance
« Dans l’ensemble, on ne recueille pas assez la parole des jeunes. Pour nous, la démarche Chambéry Connectée Jeunes tombe à point. Nous sommes en train de lancer notre propre consultation. Notre objectif, c’est de rendre les jeunes encore plus acteurs au sein de la mission locale. »
Assia Driss, référente et conseillère référente « citoyenneté » à la Mission Locale Jeunes de Chambéry
« Ils sont étudiants, jeunes salariés, lycéens en filière générale ou professionnelle, on a même des jeunes qui ont créé leur propre association et qui viennent débattre ici. C’est très rare de tous les réunir autour d’un même but et c’est très positif. Lorsque l’on donne la parole à des jeunes de cet âge-là, ils la prennent, et c’est très encourageant. »
Philippe Amor, coordinateur de l’espace jeunesse de l’association AQCV, l’Association de Quartier du Centre-Ville de Chambéry
« Si je caricature un peu, avant on considérait que les jeunes n’étaient pas aptes à réfléchir sur l’organisation de la cité, que les adultes étaient les seuls sachants. Inclure les jeunes dans l’écriture de la politique jeunesse, ça signifie que les décisions ne viennent plus d’en haut mais qu’elles sont décidées ensemble, collectivement. Les jeunes sont désormais sur un pied d’égalité avec les élus. »
Sylvie Koska, adjointe au maire de Chambéry et responsable des ressources humaines et de la démocratie participative
« L’initiative Chambéry Connectée Jeunes est intéressante. Elle permet d’entrer en contact avec un grand panel de jeunes, de 11 à 25 ans. Mais elle se heurte parfois à la méfiance de la tranche d’âge des 16-25 ans qui ont peur d’une récupération politique de la démarche. »
Henri Loubat, du Centre social du Biollay, quartier prioritaire de la ville de Chambéry
« On a eu du mal à motiver les jeunes à s’exprimer. Les faire travailler sur un thème pendant 2 heures, c’est difficile au niveau de la concentration, ils ne sont pas habitués à ce genre d’exercice. »
Florent, refuge des Garins
« Il faut s’adapter en permanence, les outils évoluent vite, certains deviennent obsolètes du jour au lendemain. Il y a quelques années, tout passait par Facebook. Maintenant, c’est ringard. Les jeunes utilisent Snapchat, or nous ne l’utilisons pas dans nos services."
Sylvie Koska, adjointe au maire de Chambéry et responsable des ressources humaines et de la démocratie participative